Rassemblement à 14h samedi 8 décembre place Aristide Briand à Valence pour la Marche pour le climat

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"Nucléaire et dérèglement climatique" : 

Face au dérèglement climatique (hausse des températures, élévation du niveau des mers, multiplication des épisodes climatiques extrêmes…) prendre des mesures radicales est une question de survie pour des millions de personnes. Et c’est désormais une course contre la montre qui est engagée.

Mais plutôt que d’engager de vraies solutions, à chercher dans la sobriété (économies d’énergie, arrêt des gaspillages, isolation des bâtiments) et dans l’investissement massif dans les renouvelables, le gouvernement, adossé à un lobby d’État irresponsable préfère nous imposer une industrie de la faillite, du scandale et du risque. Pour cela il n’hésite pas à nous faire croire à un nucléaire non carboné, solution pour le climat! C’est un mensonge et une manipulation scandaleuse de l’opinion.

Le nucléaire est une énergie carbonée.

Par l’extraction et la transformation de l’uranium, la construction et l’entretien des installations, les tonnes de déchets, ainsi que par les innombrables transports tout au long de la chaîne.

Le nucléaire est hors sujet.La lutte pour sauver le climat se joue à l’échelle de la planète et il ne représente que 2,5% de la consommation d’énergie mondiale, c’est-à-dire PRESQUE RIEN. Si on veut réduire le CO2, il faut peser en premier lieu sur les transports, l’agriculture, l’industrie, secteurs qui produisent le plus de gaz à effet de serre, environ 75% des émissions mondiales. Mais que propose donc le gouvernement français à ce niveau-là?!

Le nucléaire est hors délai. 1400 réacteurs construits en 40 ans ne réduiraient les émissions mondiales de CO2 que de 4%! Or, en construction depuis 10 ans le réacteur EPR est toujours dans l’impasse et défectueux avant même d’avoir démarré!

Les pouvoirs publics nous mettent en danger.

Les épisodes climatiques extrêmes (canicule, baisse du niveau des eaux, inondations…) rendent encore plus vulnérables les installations nucléaires, obligeant de plus en plus souvent à stopper la production, ou mettant en péril des réacteurs ne pouvant plus être refroidis comme ce fut le cas en Gironde (centrale du Blayais) pendant la tempête de 1999 où l’on a frôlé la catastrophe.

À ajouter à cela: le vieillissement très inquiétant du parc nucléaire français avec des incidents de plus en plus fréquents et des rejets même en fonctionnement normal; des tonnes de déchets dangereux pour des milliers d’années; des terres polluées par les mines d’uranium; un coût de plus en plus élevé et une industrie sous perfusion qui ne doit sa survie que grâce aux milliards versés par l’État pour sauver Areva/Orano et EDF de la banqueroute!

Dans les centrales françaises : Plus de 1 000 incidents et anomalies chaque année relevés par l’ASN (Autorité de Sûreté du Nucléaire). Un chiffre qui a doublé en dix ans. Le président de l’ASN, M. Chevet déclarait en 2016 : « le contexte en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection est préoccupant » !

Face à cet état des lieux, la fuite en avant que constitue la poursuite du nucléaire peut être lourde de conséquences. Au vu des catastrophes nucléaires déjà survenues ce choix imposé depuis toujours est de plus en plus irresponsable. Tout accident qui surviendrait sur notre territoire constituerait un écocide.

Solidaires avec les victimes des catastrophes climatiques et des catastrophes nucléaires, solidaires avec les peuples aux terres polluées par l’extraction de l’uranium, nous voulons vivre dans un monde  sans centrales ni armes nucléaires !

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