Remarque supplémentaire à la contribution de SDN 26-07 Dispositions spécifiques ORSEC Transports de matières radioactives

M. le Préfet de la Drôme 

Valence, le 30 mai 2015          

 

Objet : Transports de matières radioactives, dispositions spécifiques ORSEC.

Remarque supplémentaire.

Il existe peut-être un autre document relatant les mesures à prendre dans les heures qui suivent un accident de transport nucléaire. Si c’est le cas, il devrait être annexé; dans le cas contraire, un paragraphe supplémentaire devrait être créé.

En effet, l’analyse des accidents des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima montre qu’une distribution très rapide de pastilles d’iode, une évacuation dans les quelques heures des enfants, permettent d’éviter l’apparition des nodules thyroïdiens et des cancers de la thyroïde dans les mois et années qui suivent. L’iode 131 a une demi-durée de vie très courte, mais sans évacuation et prise de pastille d’iode, il se révèle particulièrement dangereux.

Votre document relate bien l’intervention, et l’établissement d’un diagnostic par les services de l’état, les transporteurs et les expéditeurs. Cependant,  l’évacuation des populations et en particulier les enfants, la détermination d’un périmètre de sécurité dans les heures qui suivent (un accident de combustibles usés ou de plutonium nécessiteront plus de 500 à 1000 mètres d’évacuation), les itinéraires de détournement pour permettre les évacuations, les moyens de locomotion  (cars, trains ….) qui peuvent être mis à disposition par les mairies, toutes ces informations manquent cruellement et cela donne l’impression que dans les heures qui suivront un accident c’est l’improvisation qui règnera.

Elus locaux, associations, écoles, parents et riverains doivent savoir comment évacuer rapidement et cela dans des périmètres qui peuvent évoluer en fonction de la caractéristique du produit, des vents et de l’endommagement du colis.

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