AREVA - Tout le monde dehors ?

Et si pour appliquer l'austérité Areva choisissait d'attendre la fin de la trêve hivernale pour mettre tout le monde dehors ?

Dèjà ici, en 2011, lors de la fermeture du site belge de la FBFC-Areva de Dessel, SDN26-07 montrait du doigt la cruauté et l'ingratitude d'Areva envers ses collaborateurs (voir ici). Les Romanais travaillant encore pour la firme depuis les licenciement massifs en Belgique, vont bientôt être touchés de plein fouet par une "restructuration" interne visant à concentrer les activités d'analyses en un seul laboratoire basé au Tricastin (si l'ASN autorise l'exploitant à faire voyager les colis radioactifs sur nos départementales).

Premiers soubresauts d'un effondrement calculé ?

Areva Tricastin ne respecte pas l'Humain, les Syndicats alertent d'ailleurs fréquemment la CLIGEET à ce sujet selon la FRAPNA Drôme. M. Frédéric De Agostigni l'avait d'ailleurs fait savoir. Il disait qu'en cas d'intrusion sur le site Areva-Tricastin d'un anti-nucléaire, il voulait une photo de l'activiste, un chien sur lui si cela devait arriver (Article de Rue 89). Il va sans dire que le collapse actuel des finances du groupe Areva lui donnera l'opportunité d'effrayer qui bon lui semble avec ses chiens pour pousser ses collaborateurs au départ si cela devait arriver.

Et il y a de quoi se poser des questions. Il existe des traces sur des études, commandées par les CHSCT d'Areva et d'EDF (si notre mémoire est bonne ?) qui mettaient en évidence qu'un quart des travailleurs de la plateforme avaient recours à des produits médicamenteux (anxiolytiques) pour faire face à leurs conditions de travail. Hors, si d’aventure une vague de remerciements pour cause "économique" venait à voir le jour au sein d'une plateforme qui à connu des mouvements de grève, encore l'an dernier, alors il est sage de penser que cela aurait un impact certain sur le moral des troupes.

Là où il y a danger, selon nous, c'est que les troupes sont plus que démotivées. Que certains incidents ont des causes plus que curieuses, notamment au regard des pudiques FSOH (Facteurs Sociaux, Organisationnels et Humains). Et qu'à l'heure où les drones passent et repassent, on ne peut pas exclure la volonté de nuire, la malveillance pure et gratuite, pouvant conduire à un accident majeur, sur le site du Tricastin, par des personnels sous médicaments et en état de désespérance.

La sécurité a un prix, la sureté aussi, Areva en a t elle toujours les moyens ? Rien de moins sûr ...

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