Menaces de déboulonnage de pylônes THT
10 août 2013 sdn 26-07 Communiqués de presse 0
12 juillet 2013 : Fromental, Haute-Vienne : les anti-nucléaires font
dérailler une loco(le Populaire), Un mystérieux sabotage de rail le même
jour que la catastrophe de Brétigny-sur-Orge (le Figaro)
7
août 2013 : Les antinucléaires s’attaquent aux pylônes (Est
républicain), La préfecture du Gard reçoit des boulons et des menaces
d'anti-nucléaires (Fr3 Languedoc), Des antinucléaires menacent de
déboulonner des pylônes à haute tension (Le Monde.fr), Les
antinucléaires s’attaquent aux pylônes , Antinucléaires : les pylônes
dans le viseur (Le Dauphiné), Des menaces prises très au sérieux
(Vaucluse matin), Ils menacent de déboulonner des lignes à haute tension
(TF1)
Les tireurs et directeurs de rédaction se sont lâchés cet
été tant dans la presse nationale que locale. Voila donc venue l'heure
du terrorisme anti nucléaire ? (Il faut toutefois noter que dans la
majorité des cas les articles qui suivaient restaient dans la relation
de l'info en évitant le sensationnel).
Depuis toujours l'ensemble des composantes du mouvement antinucléaire Français agit au grand jour, y compris lors d'actions cataloguées par certains d'illégales comme les blocages de trains très irradiés, l'arrêt de camions de déchets ou la pénétration dans des centrales réputées inviolables. Il y a plusieurs raisons à cela :
1- Lanceurs d'alerte, dans notre région, nous ne voulons pas attendre que la vallée du Rhône devienne un futur Fukushima pour que la population soit informée des dangers de cette industrie. Nos actions de sensibilisation, nos expertises et nos analyses sont donc publiques et assumées y compris devant les médias et la justice.
2- Une des grandes caractéristiques de l'industrie du nucléaire est l'opacité et la rétention d'information. Dans ce domaine, Areva, les différents gouvernements et EDF n'ont rien à envier à TEPCO au Japon. Les Corses savent maintenant que le nuage de Tchernobyl n'a pas respecté nos frontières (France 3 Corse 4 juillet 2013). Notre transparence assumée et revendiquée est aussi une façon de dénoncer la façon dont le nucléaire a été imposé aux français depuis plus de 50 ans sans le moindre débat démocratique.
3- Les actes masqués et anonymes ressemblent trop aux méthodes de certains services de l’État et d'officines « barbouzardes » autour de l'énorme gisement financier (des milliards d'euros) du nucléaire. Des méthodes de « la France Afrique » autours des mines d'uranium en Afrique francophone en passant par l'espionnage industriel et l’espionnage de militant-e-s antinucléaires (mise en examen de cadres d'EDF dans une affaire d’espionnage de militants de Greenpeace en 2009, espionnage de Stéphane L'homme ancien animateur du réseau Sortir du Nucléaire etc... (Médiapart 5 février 2013) . Cette industrie semble irrémédiablement liée au monde des polices parallèles. Et ce n'est pas Anne Lauvergeon ancienne patronne d'AREVA qui nous démentira. Le 1er octobre se tiendra devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris le procès qu'elle intente contre son ex bras droit, Sébastien de Montessus, et l'enquêteur suisse Mario Brero pour des écoutes illégales de sa famille.
En conclusion, nous le réaffirmons avec force, les populations riveraines des centrales, des usines chimiques atomiques et des itinéraires routiers et ferrés des combustibles et déchets nucléaires , les salariés de l'industrie nucléaire de plus en plus précarisés et privatisés pourront toujours compter sur notre vigilance active et notre exigence de mettre fin à cette industrie mortelle et couteuse , et ainsi prendre contact avec nous sans masques ou communiqués anonymes.
Contact presse : Dominique Malvaud 09.72.35.89.60 / contact@sdn26-07.org