On y arrive ... doucement mais surement ! dépéche AFP
25 oct. 2011 sdn 26-07 Communiqués de presse 0
SDN 26-07 se pose la question de l'avenir des familles impactées par la
perte d'emploi engendré par la fermeture sèche d'un site. En
répartissant la baisse d'activité en FRANCE & en BELGIQUE, AREVA
pourrait assumer la reconversion des salariés dans la durée , en vue du
démantèlement des INB (Installation Nucléaire de Base) qui est
inéluctable ... La France perd la possibilité d'apprendre de ces
erreurs, l'Allemagne (et d'autres) quant à elle a déjà emboîté le pas !
BRUXELLES - Le fabricant de combustible nucléaire FBFC, filiale du groupe français Areva, confronté à des problèmes de surcapacité notamment en France et en Belgique, envisage de fermer son usine belge de Dessel (Nord)
La baisse des besoins de combustible nucléaire en Europe occidentale engendre une surcapacité durable du marché. FBFC International (Franco-Belge de Fabrication du Combustible) est directement affectée par cette situation. Par conséquent, la cessation des activités de fabrication du site de Dessel est envisagée, indique la société dans un communiqué.
Par ailleurs, les événements survenus au Japon ont un impact direct, à court et moyen terme, sur le marché du combustible nucléaire, qui se traduit par une baisse durable de la demande, et ce dès 2011, ajoute la direction, qui a informé mardi matin de ses intentions les représentants du personnel de l'usine située près d'Anvers. Le site belge emploie 150 personnes, selon la direction et 180 selon les syndicats, qui tiennent compte des sous-traitants réguliers.
La fermeture de l'usine se ferait en plusieurs phases: elle commencerait par l'arrêt des activités de fabrication de dioxyde d'uranium, début 2012, suivie d'une externalisation de la fabrication des composants, courant 2012. Ces activités regroupent à ce jour 120 postes, selon le communiqué.
L'une des activités d'assemblage de crayons, ainsi que le démantèlement des bâtiments pourraient se prolonger jusqu'en 2015, maintenant ainsi une activité de près de 30 postes sur le site jusqu'à cette date, ajoute le texte.
L'activité d'assemblages de FBFC est présente sur deux sites, l'un en France, à Romans (sud), disposant d'une capacité de 1.400 tonnes par an, tandis que celle de Dessel a une capacité de 500 tonnes par an, explique le groupe.
Or, le marché permet aujourd'hui à ces deux sites une production maximale cumulée de 1.900 tonnes/an. Cette situation structurelle confirme une surcapacité industrielle pour les deux sites réunis.
FBFC explique avoir choisi de sacrifier le site de Dessel car il ne pourrait répondre seul à la demande du marché et parce qu'il ne possède pas non plus l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication des assemblages de combustible, à la différence du site de Romans.
(©AFP / 25 octobre 2011 13h58)
BRUXELLES - Le fabricant de combustible nucléaire FBFC, filiale du groupe français Areva, confronté à des problèmes de surcapacité notamment en France et en Belgique, envisage de fermer son usine belge de Dessel (Nord)
La baisse des besoins de combustible nucléaire en Europe occidentale engendre une surcapacité durable du marché. FBFC International (Franco-Belge de Fabrication du Combustible) est directement affectée par cette situation. Par conséquent, la cessation des activités de fabrication du site de Dessel est envisagée, indique la société dans un communiqué.
Par ailleurs, les événements survenus au Japon ont un impact direct, à court et moyen terme, sur le marché du combustible nucléaire, qui se traduit par une baisse durable de la demande, et ce dès 2011, ajoute la direction, qui a informé mardi matin de ses intentions les représentants du personnel de l'usine située près d'Anvers. Le site belge emploie 150 personnes, selon la direction et 180 selon les syndicats, qui tiennent compte des sous-traitants réguliers.
La fermeture de l'usine se ferait en plusieurs phases: elle commencerait par l'arrêt des activités de fabrication de dioxyde d'uranium, début 2012, suivie d'une externalisation de la fabrication des composants, courant 2012. Ces activités regroupent à ce jour 120 postes, selon le communiqué.
L'une des activités d'assemblage de crayons, ainsi que le démantèlement des bâtiments pourraient se prolonger jusqu'en 2015, maintenant ainsi une activité de près de 30 postes sur le site jusqu'à cette date, ajoute le texte.
L'activité d'assemblages de FBFC est présente sur deux sites, l'un en France, à Romans (sud), disposant d'une capacité de 1.400 tonnes par an, tandis que celle de Dessel a une capacité de 500 tonnes par an, explique le groupe.
Or, le marché permet aujourd'hui à ces deux sites une production maximale cumulée de 1.900 tonnes/an. Cette situation structurelle confirme une surcapacité industrielle pour les deux sites réunis.
FBFC explique avoir choisi de sacrifier le site de Dessel car il ne pourrait répondre seul à la demande du marché et parce qu'il ne possède pas non plus l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication des assemblages de combustible, à la différence du site de Romans.
(©AFP / 25 octobre 2011 13h58)